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Art
Mémoire sur l’histoire et la définition du mème
Cet article propose quelques pistes de réflexion sur la notion de style dans sa relations aux outils et
méthodes de l’« Intelligence Artificielle » appliquées à la création artistique. Cette réflexion est conduite dans
une double perspective : artistique et technique d’une part, et esthétique et épistémologique d’autre part. Elle
se concentre en particulier sur la question des taxonomies sur lesquelles se basent les mécanismes de recon-
naissance, d’apprentissage et de génération d’artefacts artistiques. Ces taxonomies peuvent être définies de
diverses manières plus ou moins autonomes, principalement selon le paradigme connexionniste. Nous nous
intéressons en particulier à l’aspect fonctionnel de ce paradigme, le « réseau de neurones artificiel », qui per-
met de reconnaître et de générer, à partir d’un jeu réduit de critères initiaux, des caractères morphologiques
complexes, qui font sens d’une manière intuitive pour l’humain. Nous posons à travers cet examen quelques
hypothèses sur les raisons de l’efficacité de ces techniques, en rapprochant ces taxonomies – qui s’élaborent
et « se tiennent » sans le besoin d’une définition préalable explicite – de la notion proposée par l’épistémo-
logue Richard Boyd de « grappes de propriétés homéostatiques » et la mettons en relation avec la définition
du style que donnent Deleuze et Guattari autour de la notion de « consistance ». Pour conclure, nous propo-
sons quelques interrogations et pistes de réflexion sur les contraintes et conditionnements sur l’expression
artistique qu’implique l’usage de ces systèmes dans une pratique artistique.
méthodes de l’« Intelligence Artificielle » appliquées à la création artistique. Cette réflexion est conduite dans
une double perspective : artistique et technique d’une part, et esthétique et épistémologique d’autre part. Elle
se concentre en particulier sur la question des taxonomies sur lesquelles se basent les mécanismes de recon-
naissance, d’apprentissage et de génération d’artefacts artistiques. Ces taxonomies peuvent être définies de
diverses manières plus ou moins autonomes, principalement selon le paradigme connexionniste. Nous nous
intéressons en particulier à l’aspect fonctionnel de ce paradigme, le « réseau de neurones artificiel », qui per-
met de reconnaître et de générer, à partir d’un jeu réduit de critères initiaux, des caractères morphologiques
complexes, qui font sens d’une manière intuitive pour l’humain. Nous posons à travers cet examen quelques
hypothèses sur les raisons de l’efficacité de ces techniques, en rapprochant ces taxonomies – qui s’élaborent
et « se tiennent » sans le besoin d’une définition préalable explicite – de la notion proposée par l’épistémo-
logue Richard Boyd de « grappes de propriétés homéostatiques » et la mettons en relation avec la définition
du style que donnent Deleuze et Guattari autour de la notion de « consistance ». Pour conclure, nous propo-
sons quelques interrogations et pistes de réflexion sur les contraintes et conditionnements sur l’expression
artistique qu’implique l’usage de ces systèmes dans une pratique artistique.
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